MESSAGE DU PRESIDENT DE RICC/AFRIQUE
A L’OCCASION DE LA CLOTURE DE CAMPAGNE MEDIATIQUE DU 12 septembre – 06 octobre 2006.
Camarades,
Cinq cubains à savoir : Gerardo HERNANDEZ, René GONZALEZ, Ramon LABANIMO, Fernando et Antonio Guerrero, se sont rendu à Miami au milieu des années 1990. Selon le but de leur mission, ils ont réussi à infiltrer les organisations terroristes anticastristes basées dans cette partie des USA et qui continuent à créer des attentats contre le CUBA et son peuple.
En 1998, tous les cinq ont été arrêtés par le FBI et tenus dans l’isolement pendant 17 mois contre les normes internationales et les lois de la constitution américaine. Malgré le manque des preuves des accusations du dossier et toutes les tentatives des officiers américains et du procureur de retirer le dossier ont été vaines.
En 2001, le jury et la maffia anti-cubaine condamnent les 5 à des peines allant de 15 ans à deux fois l’emprisonnement à perpétuité plus 15 ans. Ils sont tenus dans l’isolement dans 5 prisons différentes.
Le 07 avril 2003, les avocats des cinq introduisent une demande au onzième circuit de la Cour d’Appel d’Atlanta. La Séance qui a commencé le 10 mars a prononcé le verdict le 08 août 2005 et a annulé la décision du tribunal de Miami condamnant les 5 anti-terroristes.
A la fin du mois de mai, le groupe de travail de l’ONU sur les droits de l’homme s’est prononcé sur cette arrestation arbitraire.
L’affaire des 5 n’est pas seulement un problème cubain, car les voix s’élèvent à travers le monde. Le Président du Nicaragua, ORTEGA, a personnellement fait des propositions en faveur de la libération des 5. Quelques parlementaires européens (belges) ont condamné cette détention. Mais hélas ! Lorsque la politique entre dans la maison de la justice, le droit disparaît. Le cas des 5 est une illustration. Ce problème est plus politique que juridique.
On évite aux enfants cubains de Miami de s’informer sur la situation réelle de leur pays, sur les écoles au Cuba …
En effet, a l’égard de la décision de la Cour Suprême d’Atlanta et l’intervention extrajudiciaire du Ministre de la justice, on peut conclure que la justice n’est nullement indépendante aux USA. Il est toutefois clair que malgré les manœuvres dilatoires de la justice américaine, la vérité triomphera toujours. Refuser aux 5 les droits de l’homme les plus élémentaires, c’est-à-dire, empêcher ceux qui luttent contre le terrorisme d’agir et permettre au criminel et terroriste notoire comme Luis POSADA CARRILES de jouir impunément de ses libertés constitué non seulement une gifle à la communauté internationale, mais une injure à la justice humaine et à la constitution américaine.
Continuer à refuser de mettre en application la décision du onzième circuit de la Cour d’Appel d’Atlanta est une démonstration du mensonge orchestré par la justice d’un Etat qui se veut champion et donneur des leçons au reste du monde.
Le 17 juin 1998, les autorités cubaines ont remis au FBI un dossier sur des informations rassemblées par les 5. Le 12 septembre, le FBI arrête non pas les terroristes, mais les 5 cubains pour conspiration à des fins d’espionnage suivi des condamnations dont les peines ne reflètent nullement la gravité des faits.
Camarades,
Nous voici au terme de notre période de conscience internationale à l’appui des 5 cubains prisonniers de l’empire. Au niveau de notre continent, le noyau du réseau a consacré la période du 12 septembre au 06 octobre 2006 une campagne médiatique afin de briser le silence qui couvre des 5. La lutte pour la libération des 5 cubains représente une bataille contre le terrorisme.
En effet, la Commission des Droits de l’Homme, 59ème session au point 9 de l’ordre du jour stipule (question de violation des droits de l’homme et de liberté fondamentale où qu’elle se produise dans le monde). Eu égard à cette philosophie de travail des Nations Unies, et au nom de la vérité, nous dénonçons l’hypocrisie des autorités nord américaines qui sans pudeur ont déclassé le dossier des terroristes notoires comme Orlando BOSCH et Luis POSADA CARRILES.
Orlando BOSCH, un terroriste fasciste, qui débute sa carrière en janvier 1968 par un attentat à la bombe à la Havane, capitale du CUBA, suivent les attentats contre un consulat chilien et mexicain, des agences de tourisme espagnoles et mexicaines.
Les années 70, il organise les attentats contre les missions diplomatiques cubaines au Canada, en Argentine, au Pérou, aux USA et en Espagne. En 1980, il assassine le diplomate cubain Félix GARCIA RODRIGUEZ qui travaillait à l’ONU. Orlando BOSCH a derrière lui, une centaine d’attentats terroristes.
Ce vendredi 06 octobre 2006, les hommes épris de paix et de justice commémorent avec le peuple héroïque de Cuba le 30ème anniversaire du sabotage d’un avion de la ligne civile cubaine sur la côte de BARBARES qui coûta la vie de 73 innocents à bord. Cet attentat terroriste est l’œuvre de Luis POSADA CARRILES. Il n’existe pas un faux et vrai terroriste, le terrorisme est un fléau contre lequel nous devons nous mobiliser pour le combattre avec force. Orlando BOSCH et Luis POSADA CARRILES, ayant participé à des actes terroristes méritent une condamnation à vie. Ils ne doivent pas bénéficier d’une quelconque protection.
Les 5 cubains ont effectué sur le sol nord américain un travail contre le terrorisme. Ils doivent en ce jour bénéficier du Prix Nobel de la paix pour avoir sauvé les vies humaines contre les attentats terroristes.
L’Afrique doit se mobiliser pour exiger sans condition, la libération des 5 cubains. Nous devons barrer la route à toute forme de manipulation d’information sur le cas de la détention arbitraire des 5. il faut une limite à l’impunité.
Le réseau international zone Afrique pour la défense des 5 cubains par notre voix, invite tout africain épris de paix et de justice, d’être solidaire avec les 5 afin de contribuer à leur libération par des déclarations, des marches pacifiques, des pétitions et autres moyens médiatiques et juridiques.
Vivent les 5 héros cubains. Ils méritent honneur et dignité.